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Par CULTour le 24 Octobre 2010 à 01:56
Ici c’est la tranquillité qui domine, les paysans vivent au rythme de la nature et le promeneur s’adapte sans le savoir à la culture du pays.
Klausen au centre de la vallée d'Isarco, est une petite ville pittoresque qui a rejoint en 2002 le club « des plus beaux lieux d'Italie ».
Le climat doux ainsi que les paysages fascinants offrent pourtant des conditions idéales pour des vacances actives. Des chemins de randonnée bien indiqués emmènent le promeneur à toutes les altitudes et vous permet de découvrir des endroits somptueux.
Klausen : monastère de Säben, Haut-Adige
Par exemple, vous pouvez monter au monastère de Säben, l’un des plus anciens lieux de pèlerinage du Tyrol. Les vastes alpages se prêtent particulièrement bien aux randonnées. Si vous recherchez une atmosphère locale, il y a toujours une auberge d’ouverte.
Photo: Klausen musée de la ville avec son célèbre Loretoschatz
Et si un peu de culture ne vous fait pas peur, alors le village regorge de curiosités, par exemple, le musée de la ville avec son célèbre Loretoschatz.
Klausen : Gasthof zum Hirschen dans la vallée d'Isarco
Bien sûr si un petit creux après une bonne promenade se fait sentir alors les Gasthof de la région vous proposent des spécialités locales typiques comme le Kaiserschmarrn, Schlutzkrapfen, Knödel, entre autres, le tout servi avec des vins du Sud Tyrol...
Bon week-end et bonne balade dominicale !
34 commentaires -
Par CULTour le 23 Octobre 2010 à 23:00
Un article sur le Tyrol du Sud que l’on appelle dans les livres d’histoire : Haut-Adige mais qui est la Province autonome de Bolzano est bien difficile à écrire..
Article : Le Tyrol du Sud n'est pas italien !
Avec une majorité des habitants germanophones et qui parle l’allemand (considéré comme un dialect vue la différence de prononciation et de mélodie), environ un quart de la population italophone et une petite minorité qui parle le ladin, le Tyrol du Sud est multiculturel n’en déplaise à certains.
Tyrol du Sud : Nous les Ladins, nous voulons rejoindre Bozen !
Cette région des Alpes est connue sous différentes appellations qui sont dues aux vicissitudes de l'histoire. Le Tyrol du Nord, le Tyrol de l'Est, le Tyrol du Sud et le Tyrol italien (Welschtirol, le Trentin d'aujourd'hui) constituent ensemble la région historique de l’ancien Tyrol (unité administrative de la monarchie austro-hongroise d’avant 1918).
Tyrol du Sud : Fidélité au Tyrol !... moi et toi ?
Le territoire du Haut-Adige fut rattaché à l'Italie à la fin de la Première Guerre mondiale en application du Traité de Saint-Germain-en-Laye (1919).
Tyrol du Sud : Pour un Tyrol ! Ensemble pour le meilleur et pour le pire !
À partir de 1922, les Tyroliens du sud furent soumises à une italianisation forcée de la part du régime fasciste italien, qui favorisa l'immigration depuis les autres régions italiennes et tenta d'imposer l'usage généralisé de la langue italienne, surtout grâce à l’enseignement monolingue dans les écoles, ce qui, non seulement provoqua protestations et rancœur de la part des habitants de langue allemande mais favorisa la discrimination.
Tyrol du Sud : Nous sommes un peuple!
Je vous passe ici les détails de la seconde guerre mondiale qui n’apportent pas plus d’éclaircissement sur cette époque. Toutefois il est bon de savoir que les Alliés avaient décidé bien avant la fin de la guerre que l’Autriche retrouverait ses frontières d’avant l’annexion de 1938.
Tyrol du Sud 90 ans Un Appel – Un Pays – Un Tyrol !
Après la Seconde Guerre mondiale, le Haut-Adige fut donc à nouveau rendu à l'Italie. Les Alliés imposèrent à l'Italie un traité de protection de la minorité de langue allemande, prévoyant une vraie autonomie pour la province.
Tyrol du Sud : Détaché de Rome !
Pourtant l’Italie envoie de nouveau des immigrés italiens créant l'insatisfaction de la population allemande qui culmina dans les années 1960 avec la création d’un mouvement terroriste (Befreiungsausschuss Südtirol - Comité pour la libération du Tyrol du Sud), pour obtenir la réunification du Tyrol au sein de l'Autriche.
Photo: Tyrol du Sud combattants pour la liberté du Tyrol du Sud (Haut-Adige) des années 50 et 60
Au début, les actions étaient dirigées exclusivement contre les biens (monuments fascistes, lignes électriques) et non contre les personnes. Pourtant, de nombreuses personnes sont mortes au nom de la liberté. La lutte continua jusqu'à la fin des années quatre-vingts.
La question du Haut Adige devint un cas international. Avec une résolution des Nations unies qui pressèrent urgemment l'Italie et l'Autriche à « reprendre les négociations avec l'objectif de trouver une solution à toutes les divergences relatives à la mise en œuvre de l'accord de Paris du 5 septembre 1946 ».
Photo: Tyrol du Sud Pour le Tyrol ! Moins de paroles plus d’actions
En 1972, la paix commença à émerger du marasme avec un nouveau statut d'autonomie. La plupart des compétences législatives et administratives ainsi que les ressources financières furent transférées de la région Trentin-Haut-Adige aux deux provinces autonomes de Trente et Bolzano.
Affiches : Süd Tirol Autonomie exposé au Fort Franzenfeste
Cette autonomie est basée sur une séparation des populations dans les écoles c'est-à-dire que l’on va dans une école de langue allemande et l’italien est première langue ou dans une école italienne et l’allemand est première langue. Il est fait obligation du bilinguisme pour tous les employés publics, sur la répartition des emplois publics proportionnellement à l'importance des groupes linguistiques.
photo: Tyrol du Sud Justice et humanité pour les combattants pour la liberté du Tyrol du Sud
Maintenant la lutte armée s’est relativement calmée, mais des voies se font entendre où toujours les mêmes revendications ressurgissent « le rattachement du Tyrol du Sud à l’Autriche ». Le défilé de septembre 2009 fut l’occasion pour les partisans du rapprochement de présenter leur revendication haut-et-fort.
Tyrol la couronne d'épines recouverte de roses rouges des trois Tyrols
La couronne d’épines « Dornenkrone » est le symbole des trois Tyrols divisés. Crée comme la couronne d'épines portée par le Christ. Elle fut recouverte de roses rouges et transportée à dos d’hommes sur les 4,7 km du parcours du défilé des Schützen lors des commémorations des batailles d’Andreas Hofer avec l’armée napoléonnienne.
Tyrol du Sud la couronne d'épines recouverte de roses des trois Tyrols
Elle fut attendue et admirée ! Près de moi, dans le public : des Suisses, des Allemands, des Autrichiens… tous l’ont applaudie car elle est un symbole du déchirement des peuples par les guerres.
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Par CULTour le 11 Octobre 2010 à 01:07
La ville de Merano (Haut-Adige / Tyrol du Sud-Italie) est connue pour ses thermes et pour son superbe champ de course. En me promenant, le week-end dernier, à la recherche de températures plus douces qu'en Autriche pour ce début d'automne, j'ai observé à mon gré ses sculptures végétales faites par les jardiniers de la ville.
Perdu dans mes pensées, j'écoutais le pianiste installé sur l'esplanade, devant les thermes, qui jouait une marche. Le soleil m'éblouissant, je décidais de m'asseoir sur un banc et de prendre mon temps.
Quand tout à coup, sortis de nulle part, deux jockeys sur leur monture traversèrent le jardin.
Le Gand Prix de Merano est une course hippique de steeple-chase
se déroulant au mois de septembre sur l'Hippodrome de Maia de Merano.Après avoir observé cette chevauchée fantastique, les badauds reprirent leur occupation et moi ma promenade longeant les thermes (architecte Matteo Thun).
Ce qu'il y a d'amusant dans cette ville, c'est que les thermes de Merano, construits par l'architecte Matteo Thun (né à Bolzano), sont implantés vraiment au pied des montagnes. Selon des fouilles archéologiques, les thermes existaient déjà il y a 5000 ans.
Sculpture devant les thermes : la spirale du son
Ursula Stingel - Klaus IunJe vous laisse... je repars flâner... Il n'est pas encore temps de rentrer.
Bon week-end !
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Par CULTour le 2 Août 2010 à 16:56
Le vespa est une ligne de scooters brevetée par la société Piaggio & Co en 1946. Vous connaissez bien sûr la signification du mot vespa depuis le temps que l’on vous en parle « guêpe en italien ».
Le vespa est tout un symbole. D’abord un symbole d’après guerre, une certaine liberté et une mobilité ! Il fut donc l’un des objets prédestinés pour l’exposition régionale qui eu lieu au Tyrol du Sud l’année dernière et qui comportait un espace « mobilité ».
Toute une salle étant consacrée aux deux roues, le vespa y trouva une deuxième heure de gloire avec des affiches de l’époque.
Aujourd’hui, son symbole reste très fort. Un mythe qui a grandit avec l’évolution sociale des années 60. Une mobilité pas chère ouverte aux petits budgets.
Il offrait en plus une convivialité que la mobylette n’a pas eu avec sa selle unique. Son biplace le place il est vrai dans la catégorie romance à deux ! Un style de vie qui marque son époque !
Vespa dans les rues d'Innsbruck
La tendance des années 70 et de l’esprit rebelle lui colla longtemps à la peau… pardon… à la roue.
Vespa photographié à Salzbourg
Indémodable, on assiste aujourd’hui à son retour en force associé à un art de vivre. Symbole d’une certaine modernité urbaine et de la dolce vita italienne...
On le rencontre partout... et parfois même bien accompagné.
Je remercie Monsieur Anton Rifeser, un tyrolien du sud (reconnaissable à son tablier bleu, l'emblème de la région) d'avoir posé si aimablement pour la photo. 2009 (c)
Producteur de vin il nous a aimablement invité à grignoter des châtaignes et à venir faire une dégustation dans sa cave à Feldthurns (vallée de Eisacktal, Tyrol du Sud). Si vous passez par là, sachez que la porte de la cave du Peintner-Hof est toujours ouverte d'octobre à mars et qu'en deux temps trois mouvements, les châtaignes crépitent sur le feu.
Il y a des rencontres insolites et conviviales que l'on n'oublie pas !
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Par CULTour le 6 Juin 2010 à 11:22
L’Église Saint-Esprit sur le Chemin de Saint Jacques de Compostelle à Sterzing/Vippiteno (Tyrol du Sud/Italie)
Sterzing/Vippiteno est la ville la plus importante de la vallée de Wipptal côté Tyrol du Sud. C’est une ville ayant beaucoup de charmes grâce à la conservation de ses ruelles et arcades moyenâgeuses. Elle était une halte pour les rois et les reines allant du nord au sud et est restée un petit joyau riche en histoire et en culture.
De nombreux châteaux, monastères et bourgs se trouvent dans la région. Le bourg Sprechenstein qui appartient à la famille Trautson à deux cours l’une inférieure et l’une supérieure. Le donjon se dresse près des bâtiments résidentiels. Ce bourg fut construit vers 1241 et il fut lourdement endommagé par les bombardements de la seconde guerre mondiale. Il fut rénové mais il n’est pas ouvert à la visite. L’on peut seulement l’admirer de l’extérieur.
Quant à l'église que j'évoque, elle été construite en 1399 et ses fresques impressionnantes remontent au gothique tardif particulièrement celle dans la nef du Sud.
Les fresques sont du peintre sud tyrolien Hans von Bruneck, datant de 1402. Elles permettent de se faire une idée sur les croyances de l'époque.
Ces fresques représentent " un enseignement clair des vérités les plus importantes de la foi " selon le dogme de l'époque. En tout cas, la peur se lit sur de nombreux visages alors que la foi devrait plutôt chanter l'allégresse.
Il convient de noter aussi St Sébastien, qui a été honoré par la population d'une manière particulière, dans la prière, et a été élevé au rang de saint patron de la ville de Sterzing.
La chapelle se trouve dans les anciens locaux de l'hôpital (autrefois un hôpital de soins). De nombreux pèlerins, malades et personnes âgées y ont été accueillis. Le bâtiment extérieur ne ressemblant pas à une chapelle, il vaut mieux préciser que la porte d'entrée se trouve près de l’office de tourisme (Horaires d'ouverture: de 08 h 30 à midi et de 14 h 30 à 18 heures fermée les samedis après-midi et dimanches).
C'est une petite ville au charme médiévale où il fait bon vivre et où les Tyroliens aiment se promener le dimanche. Il y a toujours de l'animation et l'été est synonyme de fêtes.
Bonne promenade et je vous retrouve dans quelques semaines.
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