La cascade qui mène à l’enfer « Wasserfall zur Hölle » (Et oui, c'est son nom), en italien : La Cascata dell' Inferno, est au beau milieu des montagnes dans la vallée de Pflerschtal (Valle di Fleres/Haut-Adige).

 

 

De nombreuses légendes l'entourent suite à sa découverte par des bergers. Toutes parlent de la cascade comme d'un endroit mystérieux et magique, mais j'ai d'abord retenu un dicton régional pour prédire le temps : lorsque les embruns de la cascade s’élève au dessus des arbres, les fermiers sud tyroliens disent : « Ben, y f'ra beau, sinon y f'ra mauvais ».

 

Je n'ai malheureusement pas pu saisir le jeu de lumière
et les arcs-en-ciel sur la cascade mais l'eau c'est la magie de la nature !

 

Ici, selon l'une des légendes colportées depuis le début du Moyen-Âge, un cheval aurait gratté avec ses sabots le sol et aurait découvert la première veine d’argent. C'est à cette époque que le début de l’exploitation minière dans la vallée de Silbertal (le nom donné à l’époque à la région) commence. Un travail harassant d'extraction commence alors dans la montagne. Les filons sont pourtant rapidement épuisés... à moins que ce ne soit les hommes. En effet, les conditions rocheuses et météorologiques ont été certainement de grands obstacles à surmonter ; "obstacles naturels" qui ont sûrement tué les mineurs à la tâche. 

 

 

Afin d'atteindre la cascade après une bonne heure de marche (au départ du village), il suffit de suivre les flèches qui mènent au Refuge du Tribulaun. Nous délaissons les deux petits panneaux indiquant deux chemins de traverse de 40 mn car le soleil tape et choisissons le sentier le plus court en sous-bois : 5'. En fait, le raccourci s'est transformé en serpentine descendant pendant environ 40'. 

 

Puis la voilà ! La cascade mesure 46 m de hauteur et se trouve dans une région protégée. Elle est considérée comme un patrimoine naturel et je dirais même exceptionnel de par sa beauté et sa situation. En effet, il ne faut pas monter pour la voir, mais plutôt descendre le long d’un chemin escarpé, heureusement aménagé en escalier avec des rondins en bois. La cascade est encastrée entre le roc et mère nature. L’eau se jette presque à la verticale dans un grand bassin d’environ 10 mètres de diamètre (ce n’est qu’une estimation, n’ayant pas découvert plus d’informations).

 

 

L'eau cristalline bouillonne au bord du bassin avant de se déverser dans le torrent pour descendre vers la vallée en de multiples petites cascades.

Pour revenir à son nom :  

 Le terme « Hölle » désignant l’enfer vient certainement des légendes de la mine, peut-être de la descente qui y mène mais aussi du bassin qui recueille l’eau en forme de chaudron.

 

Un bain de fraîcheur pour les randonneurs... Jusque que l'eau est à 5°C !
Un peu frais pour la saison...

 

 

 

Le « miroir » en bronze galvanisé, réalisé par l’artiste Arnold Mario Dall’O (né en 1960 à Bolzano – Italie), fut exposé à la rétrospective sur la « Liberté – Labyrinthe » à Franzenfeste (Haut-Adige).

 

Ce miroir sans fond, un peu comme un miroir aveugle, représente les différents scénarios de guerre, de bataille… l’horreur à l’état pur !

 

Miroir réalisé par l'artiste Arnold Mario Dall'O - 2009

 

Vous pourrez apprécier sur cette photo en détails les différentes positions des soldats armés tirant dans tous les sens…

 

Miroir ! Oh, mon beau miroir...

 

Un miroir sans reflet qui est pourtant encore aujourd'hui d’actualités car tant de pays sont en guerre.

 

Lorsque le temps n'est pas clément et que le jardin est sous la neige... Comment faire pour se dégourdir les pattes... histoire de prendre l'air ?

 

 

Et bien si vous avez la chance d'être hébergé chez un Gentil Oiseleur, il vous déneigera un coin de jardin afin que vous puissiez vous dégourdir les pattes et participer aux animations de printemps.

 

 

Sortie en famille, avec des copines ou pour les moins de 18 ans... Qu'importe, l'important c'est que le club soit sympa, le buffet bien garni et le parcours du coeur pas trop long pour celles qui ne sont pas très sportives...

 

Fait encore un peu frisquet !

 

 

Aujourd’hui quatrième dimanche de l’Avent, Le Tyrol se prépare à fêter Noël avec tout le recueillement et la ferveur accompagnant la naissance du Christ. Ici pas de grandes fêtes, mais des messes de minuit absolument bondées. Les magasins tirent leur rideau dans l'après-midi et l'on commence à décorer le sapin. (voir l'article : Noël au Tyrol ! avec de nouvelles photographies)

 

voir l'article : Cher Père Noël,

 

Les magasins de souvenirs ont rangé leurs breloques, les nounours tyroliens rentrent sagement dans l’arrière boutique. Le père Noel prendra bientôt son envol pour visiter quelques pays européens. En Autriche, il est " persona non grata " et se fera donc un plaisir de dévier sa route car ici l’enfant Jésus se dévouera pour faire la distribution des cadeaux.

 

 

En Italie, la brava Befana (figure typique du folklore italien) passera dans chaque maison en Italie. La Befana est souvent décrite comme une vieille femme volant sur son balai. Mais, à la différence d'une sorcière, elle est souvent souriante et porte une bourse et un sac plein de bonbons, de cadeaux, mais aussi du charbon car « si tu n’as pas été sage… ta chaussette sera remplie de boulets ».

 

 

Prends garde ! 

 

 

 

Depuis le XVe siècle, l’église de Trens (Tyrol du Sud) est un lieu dédié au pèlerinage. La vierge à l’enfant fait l’objet depuis de nombreuses années de dévotions. C’est un lieu un peu privilégié, en dehors du temps, invitant au recueillement et à la méditation.

 

La chapelle se trouve à gauche de l'église :

 

L’occasion pour moi en ce troisième dimanche de l’avent de vous faire ressentir la ferveur des prières en regardant les multiples bougies qui éclairent la chapelle à l’extérieur.

 

 

La beauté de la flamme si saisissante nous apporte un peu de lumière dans nos cœurs et nous offre la paix de l'instant.

 

Bon dimanche !