•  

    Le ski alpin pratiqué régulièrement ne renforce pas que la musculature mais aussi la coordination et les réactions. De plus, il est excellent pour le cœur et la circulation du sang.

     

    Comme toute activité sportive, le ski est une affaire de comportement. La dernière étude de la Fédération Autrichienne de Ski qui comparaient les risques et dangers du ski sur une large période (Il y a 5 et 10 ans) a démontré que les accidents sur les pistes autrichiennes survenaient surtout à cause d’une mauvaise condition physique associée à un mauvais équipement ainsi qu'à la qualité de préparation des pistes (neige naturelle contre neige artificielle).

     

    Un contrôle des fixations (voir le site pour les normes de réglage) et du fartage peut apporter selon la fédération plus de sûreté aux skieurs et plus de sécurité sur les pistes. Ce que personne ne peut influencer, c’est le comportement du skieur. Celui-ci doit prendre ses responsabilités sur les pistes : conscience des dangers, observation et évaluation des conditions météorologiques et estimation de sa propre condition.

     

    En bref, voici les trois facteurs de risque :

    • Surestimation de sa condition physique et de ses capacités ;
    • Manque de préparation physique ;
    • Vitesse incontrôlée.

     

    Surprenant mais vrai : les jeunes ont moins de chance de se blesser que les séniors ! Les moins de 18 ans représentent 18,2 % des accidents et les séniors 28 %. Pour vous donner quelques chiffres : par saison, 82000 personnes se blessent sur les pistes autrichiennes dont 9200 restent plus d’une semaine à l’hôpital. 1/5 sont Autrichiens donc les 4/5 sont des vacanciers...

     

    Faites attention, ne chaussez pas les skis sans entraînement. Tous les sports sont bons pour vous préparer…  Donc vous êtes prévenus !


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  • Le surf s’est développé en un véritable sport de compétition ces dernières années avec différentes disciplines soft et hard : slalom, grand slalom, super G, snowboard cross, halfpipe.

     

    Mais d’où vient le snowboard ? Robert C. Weber enregistra en 1975 son monoski comme brevet et Jake Burton l’acheta. Est-ce si simple que ça ?

     

    Les racines du surf se trouvent sur les plages hawaïennes, tout le monde sait ça ! Il y a 80 ans en Amérique, le board fait d’une planche, d’un fil à linge faisait son entrée sur les pistes mais le succès fut pour ainsi dire tué dans l’oeuf car l’intérêt fut de courte durée. Il faut attendre 1965 pour voir Sherman Poppen réinventé le surf pour ses enfants. Une planche équipée d’une sangle mais sans attache pour les pieds qui fut un hit aux rayons jouets et qui coûtait 15 dollars.

     

    En 1975, Robert C. Weber enregistre son brevet de monoski. Jake Burton achète le brevet et lance la fabrication du surf avec attaches. Le snowboard est définitivement lancé !

     

    Dans les années 80, les Européens découvrent le surf, ils ne leur restent plus qu’à se perfectionner. En 1985, le premier championnat d’Europe a lieu à Schliersee et en 1987 in Kaprun (Autriche). Les domaines skiables commencent à s’équiper de pistes spéciales « surf ». Et, il y a 12 ans, les premiers championnats du monde ont lieu en Autriche et le surf fait son entrée en 1998 aux Jeux Olympiques.

     

    Les aficionados du ski alpin n’arrivent pas à se faire à l’idée qu’un débutant peut après 3 ou 4 jours de cours se lancer déjà sur les pistes. Ces mêmes débutants vont bien vite parler un langage qui ressemble plus à un jargon : goofy, backsinde, fakie, freestyle !

     

    Je renvoie les néophytes sur l’excellent site www.hiver.ch pour le décryptage du jargon.

     

    Goofy : le pied droit en avant sur le surf (surfer avec le pied droit devant, d'habitude pour les gauchers)

    Backside : position de dos à l'obstacle pour sauter

    Fakie : marche arrière (être un regular et surfer en goofy et inversement)

    Freestyle : privilégier les figures et le style plutôt que la vitesse (le contraire de snowboard alpin).

    Le lieu privilégié est le Snowpark


    .

     

    Des adeptes parmi vous ?


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    La saison de ski est ouverte sur tous les domaines skiables du Tyrol. A côté des superbes pistes préparées, des télécabines ultramodernes et des télésièges, les randonneurs à ski prennent aussi le départ dans cette région un peu privilégiée pour son hors-piste.

     

    Vallée de Gschnitztal sous la neige

     

    Alors que la plupart des skieurs et surfeurs utilisent les remontées mécaniques pour rejoindre les sommets, les randonneurs équipés de skis spéciaux (peaux spéciales appliquées sous les skis) montent à pieds. Il est vrai que pour ce genre de tour, il n’y a pas que le matériel qui compte. Une bonne même une très bonne condition physique est nécessaire.

     

    Trins piste de skating

     

    Les clubs alpins proposent des stages et informations sur la connaissance du terrain et les risques d’avalanche. Un investissement de temps et d’argent qui est nécessaire à la sécurité de tous.

     

    Les jeunes skieurs, malgré leur mauvaise réputation, ne sont pas tous des têtes brûlées et la plupart analyse le danger et estime les risques avant de partir. Les skieurs hors-pistes sont normalement des skieurs expérimentés qui ont déjà plusieurs années de ski derrière eux. La clef du succès est une bonne condition physique, ne pas se surestimer et suivre les conseils des guides de montagnes qui délivrent les bulletins météorologiques.

     

    Bonne randonnée à tous !

     

     

    (visiter l’office de tourisme de Wipptal).


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  • Les plus fous vont se lancer dans l’aventure me direz-vous ? Pas si fous que ça puisque le skibob à sa coupe d’Europe et sa propre Fédération Internationale.


    Près de 50 athlètes s’étaient donnés rendez-vous les 6 et 7 décembre pour disputer la coupe. Une nouvelle compétition devait avoir lieu les 19 et 20 décembre à Uttendorf/Weißsee (Autriche), mais une tempête de neige pendant plusieurs jours a obligé les organisateurs à annuler la coupe d’Europe junior. Qu’importe le prochain rendez-vous est les 5 et 6 janvier à Kühtai (Autriche).

     

    Le skibod pèse environ 13 kilogrammes pour une personne de taille d’1,66 à 1,90 et le cadre est en aluminium avec des parties en acier.

     

     

    Les participants venant de six nations différentes ont dévalé la piste à 120 km/h sur un drôle d'engin muni d’un guidon. Le haut du corps est beaucoup plus sollicité qu’en pratiquant le ski. Les descendeurs sont assis sur cet engin comme sur un vélo. Cependant les chaussures dont la semelle est munie d’un miniski permettent de maîtriser les virages et d’éviter de glisser.



    Martin Gask (20 ans) est depuis l'âge de 14 ans un adepte, que dis-je, un mordu du skibob (appelé aussi véloski). Le champion du monde junior de 2007 rentre dans sa deuxième saison et se lance à l’assaut des pistes.


    Après mon article sur le " Zipflbob, le mini-bob... vous avez déjà pratiqué ? " et sur l'escalade avec " Jouer avec la glace " et il est temps de vous lancer dans de nouvelles aventures de glisse...


    Alors, vous essayez quand ?


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  • La saison est ouverte ! La saison du Zipflbob aussi… et là vous vous demandez ce que c’est que ce truc là !

     

    Dernièrement la coupe du monde de Zipflbob (minibob) a eu lieu dans la vallée de Pitztal sur le glacier. Depuis plus d’un mois, le maître mot était " fé-bri-li-té " pour la préparation de la piste la plus spectaculaire du tournoi. Fébrilité mais pourquoi ? Parce que 100 athlètes étaient réunis pour dévaler les 400 mètres de piste à toute allure.

     

    Ce qui était bien, c’est que tout le monde pouvait participer pour s’essayer au minibob et gagner la coupe et bien sûr le prix qui allait avec : 1000 Euros de sponsoring.

     

    Le record de vitesse est de 139 km/h. A vous de jouer !


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