• 9 décembre 2008 - 10e jour du calendrier de l’avent et donc le dixième conte de Noël.
     

    Rumpelstilzchen, le lutin est un conte de la tradition orale qui a été repris par Les Frères Grimm. Photographie prise sur le calendrier de l’avent grandeur nature dans la vielle ville d’Innsbruck (Autriche).

     

    Il était une fois un pauvre meunier qui avait une splendide fille. Un jour il vint à recontrer le roi et lui dit :
    -"J’ai une fille qui peut peut filer la paille en or". Cet art ne déplaisait pas au roi, ordonna donc que la fille lui soit présentée. Il la mena alors dans une pièce où se trouvait un monceau de paille, lui confia un rouet et une bobine, et annonça :
    -"Si tu n’as pas cette nuit, transformé cette paille en or, alors au petit matin tu devras mourir." Là dessus,il fit fermer la pièce sur la fille.

    La pauvresse s’assit ne pouvant trouver aucun conseil pour sa vie car elle n’avait aucune idée sur la façon dont on pouvait transformer la paille en or. Elle fondit donc en larmes. Soudain la porte s’ouvrit, et un petit homme entra en la saluant :
    -"Bonsoir, jeune meunière, pourquoi pleures-tu autant ?"
    -"Hélas" répondit la jeune fille, "Je dois filer la paille en or et je ne sais pas comment le faire". Alors l’homme dit :
    -"Que me donnes-tu je te la file ?"
    -"Mon collier" dit la jeune fille. Le petit homme prit le collier, s’assit devant le rouet et fila, fila, fila trois fois jusqu’à ce que la bobine soit pleine. Alors il mit en place une nouvelle et fila, fila, fila trois fois jusqu’aussi la seconde soit pleine : et ainsi en alla-t-il jusqu’au matin, toute la paille avait été filée, toutes les bobines avaient été remplies d’or. Lorsque le roi revint et vit cela, il fut surpris et se réjouit mais il en fut encore plus avide. Il fit donc venir la fille du meunier dans une autre salle pleine de paille et qui était encore plus grande et lui ordonna de filer encore toute une nuit si elle tenait encore à la vie. La jeune fille fondit à nouveau en larme lorsque la porte s’ouvrit et laissa passer le petit homme, qui lui demanda :
    -"Que me donneras-tu si je te file la paille en or ?"

     

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  • 8 décembre 2008 - 9e jour du calendrier de l’avent et donc neuvième conte de Noël.


    Le roi Grenouille ou Henri de Fer, un conte des frères Grimm (Der Froschkönig oder der eiserne Heinrich). Photographies prises sur le calendrier de l’avent grandeur nature dans la vielle ville d’Innsbruck (Autriche).


    Dans des temps très anciens, alors qu’il pouvait encore être utile de faire des vœux, vivait un roi dont toutes les filles étaient belles. La plus jeune était si belle que le soleil, qui en a cependant tant vu, s’étonnait chaque fois qu’il illuminait son visage. Non loin du château du roi, il y avait une grande et sombre forêt et, dans la forêt, sous un vieux tilleul, une fontaine. Un jour qu’il faisait très chaud, la royale enfant partit dans le bois, et s’assit au bord de la source fraîche. Et comme elle s’ennuyait, elle prit sa balle en or, la jeta en l’air et la rattrapa; c’était son jeu favori.

    Il arriva que la balle d’or, au lieu de revenir dans sa main, tomba sur le sol et roula tout droit dans l’eau. La princesse la suivit des yeux, mais la balle disparut: la fontaine était si profonde qu’on n’en voyait pas le fond. La jeune fille se mit à pleurer, à pleurer de plus en plus fort; elle était inconsolable. Comme elle gémissait ainsi, quelqu’un lui cria: “Pourquoi pleures-tu, princesse, si fort qu’une pierre s’en laisserait attendrir?” Elle regarda autour d’elle pour voir d’où venait la voix et aperçut une grenouille qui tendait hors de l’eau sa tête grosse et affreuse. “Ah! c’est toi, vieille barboteuse!” dit-elle, “je pleure ma balle d’or qui est tombée dans la fontaine.” - “Tais-toi et ne pleure plus,” dit la grenouille, “je vais t’aider. Mais que me donneras-tu si je te rapporte ton jouet?” - “Ce que tu voudras, chère grenouille,” répondit-elle, “mes habits, mes perles et mes diamants et même la couronne d’or que je porte sur la tête.” - “Je ne veux ni de tes perles, ni de tes diamants, ni de ta couronne. Mais, si tu acceptes de m’aimer, si tu me prends comme compagne et camarade de jeux, si je peux m’asseoir à ta table à côté de toi, manger dans ton assiette, boire dans ton gobelet et dormir dans ton lit, si tu me promets tout cela, je plongerai au fond de la source et te rendrai ta balle.” - “Mais oui,” dit-elle, “je te promets tout ce que tu veux à condition que tu me retrouves ma balle.” Elle se disait: Elle vit là, dans l’eau avec les siens et coasse. Comment serait-elle la compagne d’un être humain?

    Vous souvenez vous de cette histoire ? Moi pas du tout...

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  • 7 décembre 2008 - 8e jour du calendrier de l’avent et donc le huitième conte de Noël. C’est avec plaisir qu’aujourd’hui nous découvrons Jean le Chanceux. Les photographies qui accompagnent ce conte de Noel ont été prises à Innsbruck et illustrent le calendrier de l’avent de la ville d'Innsbruck.

    Jean le chanceux (Hans im Glück) des Frères Grimm

     

    Jean avait servi son maître sept ans; il lui dit: « Monsieur, mon temps est fini ; je voudrais retourner chez ma mère ; payez-moi mes gages, s'il vous plaît. »
    Son maître lui répondit : « Tu m'as bien et loyalement servi; la récompense sera bonne. « Et il lui donna un lingot d'or, gros comme la tête de Jean.
    Jean tira son mouchoir de sa poche, enveloppa le lingot, et, le portant sur son épaule au bout d'un bâton, il se mit en route pour aller chez ses parents. Comme il marchait ainsi, toujours un pied devant l'autre, il vit un cavalier qui trottait gaillardement sur un cheval vigoureux. « Ah ! se dit Jean tout haut à lui-même, quelle belle chose que d'aller à cheval! On est assis comme sur une chaise, on ne butte pas contre les cailloux du chemin, on épargne ses souliers, et on avance, Dieu sait combien ! »
    Le cavalier, qui l'avait entendu, s'arrêta et lui dit : « Hé! Jean, pourquoi donc vas-tu à pied?
    — Il le faut bien, répondit-il; je porte à mes parents ce gros lingot ; il est vrai que c'est de l'or, mais il n'en pèse pas moins sur les épaules.
    — Si tu veux, dit le cavalier, nous changerons; je te donnerai mon cheval et tu me donneras ton lingot.
    — De tout mon cœur, répliqua Jean ; mais vous en aurez votre charge, je vous en avertis. »
    Le cavalier descendit, et après avoir pris l'or, il aida Jean à monter et lui mit la bride à la main en disant: « Maintenant, quand tu voudras aller vite, tu n'as qu'à faire claquer la langue et dire: Hop! hop! »
    Jean était dans la joie de son âme quand il se vit à cheval. Au bout d'un instant l'envie lui prit d'aller plus vite, et il se mit à claquer la langue et à crier: « Hop! hop! » Aussitôt le cheval se lança au galop, et Jean, avant d'avoir eu le temps de se méfier, était jeté par terre dans un fossé sur le bord de la route. Le cheval aurait continué de courir, s'il n'avait été arrêté par un paysan qui venait en sens opposé, chassant une vache devant lui. Jean, de fort mauvaise humeur, se releva comme il put et dit au paysan : « C'est un triste passe-temps que d'aller à cheval, surtout quand on a affaire à une mauvaise bête comme celle-ci, qui vous jette par terre au risque de vous rompre le cou; Dieu me préserve de jamais remonter dessus! A la bonne heure une vache comme la vôtre; on va tranquillement derrière elle, et par-dessus le marché on a chaque jour du lait, du beurre, du fromage. Que ne donnerais-je pas pour posséder une pareille vache !...

     

    Suite de l'histoire de Jean le Chanceux sur une autre page de mon blog cliquez ici

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    http://www.grimmstories.com/fr/grimm_contes/jean_le_chanceux


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  • 6 décembre 2008 - 7e jour du calendrier de l’avent et septième conte de Noël. La photographie illustrant ce conte représente la Belle au Bois Dormant et fait partie du calendrier de l'avent dans la rue Märchengasse d'Innsbruck (Tyrol, Autriche).


    La Belle au bois dormant – conte des frères Grimm

    Il était une fois un roi et une reine. Chaque jour ils se disaient :
    - Ah ! si seulement nous avions un enfant.
    Mais d'enfant, point. Un jour que la reine était au bain, une grenouille bondit hors de l'eau et lui dit:
    - Ton voeu sera exaucé. Avant qu'une année ne soit passée, tu mettras une fillette au monde.
    Ce que la grenouille avait prédit arriva. La reine donna le jour à une fille. Elle était si belle que le roi ne se tenait plus de joie. Il organisa une grande fête. Il ne se contenta pas d'y inviter ses parents, ses amis et connaissances, mais aussi des fées afin qu'elles fussent favorables à l'enfant. Il y en avait treize dans son royaume. Mais, comme il ne possédait que douze assiettes d'or pour leur servir un repas, l'une d'elles ne fut pas invitée. La fête fut magnifique. Alors qu'elle touchait à sa fin, les fées offrirent à l'enfant de fabuleux cadeaux : l'une la vertu, l'autre la beauté, la troisième la richesse et ainsi de suite, tout ce qui est désirable au monde.
    Comme onze des fées venaient d'agir ainsi, la treizième survint tout à coup. Elle voulait se venger de n'avoir pas été invitée. Sans saluer quiconque, elle s'écria d'une forte voix :
    - La fille du roi, dans sa quinzième année, se piquera à un fuseau et tombera raide morte.
    Puis elle quitta la salle. Tout le monde fut fort effrayé. La douzième des fées, celle qui n'avait pas encore formé son voeu, s'avança alors. Et comme elle ne pouvait pas annuler le mauvais sort, mais seulement le rendre moins dangereux, elle dit :
    - Ce ne sera pas une mort véritable, seulement un sommeil de cent années dans lequel sera plongée la fille du roi.
    Le roi, qui aurait bien voulu préserver son enfant adorée du malheur, ordonna que tous les fuseaux fussent brûlés dans le royaume. Cependant, tous les dons que lui avaient donnés les fées s'épanouissaient chez la jeune fille. Elle était si belle, si vertueuse, si gentille et si raisonnable que tous ceux qui la voyaient l'aimaient....


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  • 5 décembre 2008 - 6e jour du calendrier de l’avent et sixième conte de Noël.

    La reine des neiges, un conte d’Hans Christian Andersen

     

    PREMIERE HISTOIRE : QUI TRAITE D'UN MIROIR ET DE SES MORCEAUX

     

    Voilà! Nous commençons. Lorsque nous serons à la fin de l'histoire, nous en saurons plus que maintenant, car c'était un bien méchant sorcier, un des plus mauvais, le «diable» en personne. Un jour il était de fort bonne humeur : il avait fabriqué un miroir dont la particularité était que le Bien et le Beau en se réfléchissant en lui se réduisaient à presque rien, mais que tout ce qui ne valait rien, tout ce qui était mauvais, apparaissait nettement et empirait encore. Les plus beaux paysages y devenaient des épinards cuits et les plus jolies personnes y semblaient laides à faire peur, ou bien elles se tenaient sur la tête et n'avaient pas de ventre, les visages étaient si déformés qu'ils n'étaient pas reconnaissables, et si l'on avait une tache de rousseur, c'est toute la figure (le nez, la bouche) qui était criblée de son. Le diable trouvait ça très amusant. Lorsqu'une pensée bonne et pieuse passait dans le cerveau d'un homme, la glace ricanait et le sorcier riait de sa prodigieuse invention. Tous ceux qui allaient à l'école des sorciers - car il avait créé une école de sorciers - racontaient à la ronde que c'est un miracle qu'il avait accompli là. Pour la première fois, disaient-ils, on voyait comment la terre et les êtres humains sont réellement. Ils couraient de tous côtés avec leur miroir et bientôt il n'y eut pas un pays, pas une personne qui n'eussent été déformés là-dedans. Alors, ces apprentis sorciers voulurent voler vers le ciel lui-même, pour se moquer aussi des anges et de Notre-Seigneur. Plus ils volaient haut avec le miroir, plus ils ricanaient. C'est à peine s'ils pouvaient le tenir et ils volaient de plus en plus haut, de plus en plus près de Dieu et des anges, alors le miroir se mit à trembler si fort dans leurs mains qu'il leur échappa et tomba dans une chute vertigineuse sur la terre où il se brisa en mille morceaux, que dis-je, en des millions, des milliards de morceaux, et alors, ce miroir devint encore plus dangereux qu'auparavant. Certains morceaux n'étant pas plus grands qu'un grain de sable voltigeaient à travers le monde et si par malheur quelqu'un les recevait dans l'œil, le pauvre accidenté voyait les choses tout de travers ou bien ne voyait que ce qu'il y avait de mauvais en chaque chose, le plus petit morceau du miroir ayant conservé le même pouvoir que le miroir tout entier. Quelques personnes eurent même la malchance qu'un petit éclat leur sautât dans le cœur et, alors, c'était affreux : leur cœur devenait un bloc de glace. D'autres morceaux étaient, au contraire, si grands qu'on les employait pour faire des vitres, et il n'était pas bon dans ce cas de regarder ses amis à travers elles. D'autres petits bouts servirent à faire des lunettes, alors tout allait encore plus mal. Si quelqu'un les mettait pour bien voir et juger d'une chose en toute équité, le Malin riait à s'en faire éclater le ventre, ce qui le chatouillait agréablement….

     

    Mais ce n'était pas fini comme ça. Dans l'air volaient encore quelques parcelles du miroir !

     

    Si vous souhaitez lire la deuxième histoire, veuillez cliquer sur le lien
    des contes
    Andersen

    http://www.andersenstories.com/fr/andersen_contes/la_reine_des_neiges


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