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Par CULTour le 24 Décembre 2008 à 08:00Nous avons ensemble, durant le temps de l’avent, redécouvert de nombreux contes des Frères Grimm et quelques uns d’Hans Christian Andersen... parfois oubliés, parfois encore vivants dans nos mémoires. Nous avons suivi au fil des histoires les personnages qui ornent les rues d'Innsbruck (Tyrol) durant l'Avent. Ils racontent des histoires sur l’amitié, la tolérance, l’acceptation de la différence chez l’autre, d’un côté les gentils de l’autre les méchants, les riches et les pauvres.
Les contes ne sont pourtant pas comme n’importe quelle histoire. Ils ouvrent le cœur, donne du courage aux petits et les fait tenir en place… De plus, les contes ont un effet éducationnel et ludique. Bref un super doping pour les petits cervelles !
Il y a quelques années encore les contes étaient jugés trop brutaux pour les enfants, faisant même peur, et avaient été relégués au fond des placards au profit des teletubbies et autres personnages futuristes.
Bien sûr, certains contes sont d’un autre temps mais les valeurs qu’ils véhiculent, les conflits et les solutions sont pourtant toujours de notre temps. Les bons sont victorieux et les méchants sont bannis. Blanche-neige peut se libérer de sa méchante belle-mère. Jean le chanceux montre que les biens matériels ne sont pas importants car il perd tout mais est malgré tout heureux. Dans le conte Dame Hiver, l’ordre et le travail sont récompensés alors que la fainéantise est punie.
Tout ce dont les petits ont besoins, c’est d’exemples qui leur permettent de calquer leur comportement et de comprendre la vie sociale. Ils apprennent aussi à rester concentrésr pendant que les adultes lisent et s’investissent, suivent l’histoire, posent des questions, trouvent des solutions et restent « sages » montrant l'intérêt de ces lecture pour eux.
Magie et créatures mystiques jouent un rôle important dans le développement créatif des enfants et leur permettent de contrôler leurs craintes. Les contes contemporains apportent beaucoup plus de réalisme aux histoires et vous me permettrez de glorifier les vieilles histoires pour leur sagesse et leurs principes ; ils ouvrent la porte à la tolérance pour d’autres cultures avec leur voyage dans le temps ou dans d’autres pays lointains.
Je vous remercie donc bien chaleureusement de m’avoir suivi dans cette aventure
dans les rues d'Innsbruck sur les pavés de la Märchengasse et de la Risengasse
et vous souhaite un bon réveillon.
Le roi Grenouille ou Henri de Fer
La gardeuse d'oies près de la fontaine
Ce que le Père fait est bien fait
Demoiselle Méline, la princesse
Raiponce
Histoire de celui qui s'en alla apprendre la peur
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Par CULTour le 23 Décembre 2008 à 08:0023 décembre 2008 - 24e jour du calendrier de l’avent et donc le vingt-quatrième conte de Noël (dans la troisième semaine de l’avent)… Noël… c’est dans deux jours.
Histoire de celui qui s'en alla apprendre la peur (Märchen von einem, der auszog, das Fürchten zu lernen), un conte des Frères Grimm. Photographies prises sur le calendrier de l’avent grandeur nature dans la vieille ville d’Innsbruck (Autriche).
Un père avait deux fils; le premier était réfléchi et intelligent; il savait se tirer de toute aventure. Le cadet en revanche était sot, incapable de comprendre et d’apprendre. Quand les gens le voyaient, ils disaient: “Avec lui, son père n’a pas fini d’en voir.” Quand il y avait quelque chose à faire, c’était toujours à l’aîné que revenait la tâche, et si son père lui demandait d’aller chercher quelque chose, le soir ou même la nuit, et qu’il fallait passer par le cimetière ou quelque autre lieu terrifiant, il répondait: “Oh non! père, je n’irai pas, j’ai peur.” Car il avait effectivement peur. Quand, à la veillée, on racontait des histoires à donner la chair de poule, ceux qui les entendaient disaient parfois: “Ça me donne le frisson!” Le plus jeune des fils, lui, assis dans son coin, écoutait et n’arrivait pas à comprendre ce qu’ils voulaient dire. “Ils disent toujours: “Ça me donne la chair de poule! ça me fait frissonner! Moi, jamais! Voilà encore une chose à laquelle je ne comprends rien.”
Il arriva qu’un jour son père lui dit: “Écoute voir, toi, là dans ton coin! Tu deviens grand et fort. Il est temps que tu apprennes à gagner ton pain. Tu vois comme ton frère se donne du mal.” - “Eh! père,” répondit-il, “j’apprendrais bien volontiers. Si c’était possible, je voudrais apprendre à frissonner. C’est une chose que j’ignore totalement.” Lorsqu’il entendit ces mots, l’aîné des fils songea: “Seigneur Dieu! quel crétin que mon frère! Il ne fera jamais rien de sa vie.” Le père réfléchit et dit: “Tu apprendras bien un jour à avoir peur. Mais ce n’est pas comme ça que tu gagneras ton pain.”
Peu de temps après…Si vous voulez lire la suite... cliquez ici qui vous mènera sur un autre article de mon blog.
Sinon allez directement sur le site officiel des Frères Grimm.
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Par CULTour le 22 Décembre 2008 à 08:0022 décembre 2008 - 23e jour du calendrier de l’avent et donc le vingt-troisième conte de Noël (dans la troisième semaine de l’avent)… Noël… c’est dans deux jours.
Raiponce (Rapunzel), un conte des Frères Grimm. Photographies prises sur le calendrier de l’avent grandeur nature dans la vieille ville d’Innsbruck (Autriche).
Il était une fois un mari et sa femme qui avaient depuis longtemps désiré avoir un enfant, quand enfin la femme fut dans l'espérance et pensa que le Bon Dieu avait bien voulu accomplir son vœu le plus cher. Sur le derrière de leur maison, ils avaient une petite fenêtre qui donnait sur un magnifique jardin où poussaient les plantes et les fleurs les plus belles; mais il était entouré d'un haut mur, et nul n'osait s'aventurer à l'intérieur parce qu'il appartenait à une sorcière douée d'un grand pouvoir et que tout le monde craignait. Un jour donc que la femme se tenait à cette fenêtre et admirait le jardin en dessous, elle vit un parterre planté de superbes raiponces avec des rosettes de feuilles si vertes et si luisantes, si fraîches et si appétissantes, que l'eau lui en vint à la bouche et qu'elle rêva d'en manger une bonne salade. Cette envie qu'elle en avait ne faisait que croître et grandir de jour en jour ; mais comme elle savait aussi qu'elle ne pourrait pas en avoir, elle tomba en mélancolie et commença à dépérir, maigrissant et pâlissant toujours plus. En la voyant si bas, son mari s'inquiéta et lui demanda : « Mais que t'arrive-t-il donc, ma chère femme ?
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Par CULTour le 21 Décembre 2008 à 08:0021 décembre 2008 - 22e jour du calendrier de l’avent et donc le vingt et unième conte de Noël (dans la troisième semaine de l’avent)… Noël est tout prêt.
Demoiselle Méline, la princesse (Jungfrau Maleen), un conte des Frères Grimm. Photographies prises sur le calendrier de l’avent grandeur nature dans la vieille ville d’Innsbruck (Autriche).
Il était une fois un roi. Il avait un fils qui avait demandé la main de la fille d'un roi puissant. Elle s'appelait Méline et était admirablement belle. Mais son père avait refusé la demande du prince, car il avait déjà décidé de donner la main de sa fille à un autre prince. Or, les deux jeunes gens s'aimaient d'un amour tendre. "Je ne veux que lui," déclara Méline, "et je n'en épouserai aucun autre." Le père se fâcha et fit construire une tour à l'intérieur de laquelle pas un seul rayon de soleil ni la lueur de la lune ne pouvaient passer. Et il dit :
- Tu seras enfermée dans cette tour pendant sept ans ; ensuite, je viendrai, pour voir si ton obstination et ton entêtement ont été brisés.
On apporta dans la tour à manger et à boire pour sept ans et Méline et sa femme de chambre y furent emmenées et emmurées. Coupées de la terre et du ciel, elles devaient rester là, dans l'obscurité totale. Le prince venait souvent près de la tour et appelait Méline par son nom, mais le mur épais ne laissait pas passer sa voix.
Et le temps passa et selon la quantité de nourriture et d'eau qui restait, Méline et sa femme de chambre devinèrent que les sept années touchaient à leur fin. Elles pensaient que leur libération était déjà proche, mais aucun bruit de l'extérieur ne leur parvint. Elles n'entendirent pas des coups de marteau, pas la plus petite pierre du mur ne tomba. Elles n'avaient plus que très peu de nourriture et une mort atroce les attendait. Méline dit alors :...Sinon allez directement sur le site officiel des Frères Grimm.
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Par CULTour le 20 Décembre 2008 à 08:0020 décembre 2008 - 21e jour du calendrier de l’avent et donc le vingtième conte de Noël (dans la troisième semaine de l’avent)… Noël approche à grands pas.
Ce que le Père fait est bien fait (Wie's der Alte macht, ist's immer richtig), un conte d’Hans Christian Andersen. Photographies prises sur le calendrier de l’avent grandeur nature dans la vielle ville d’Innsbruck (Autriche).
Cette histoire, je l'ai entendue dans mon enfance. Chaque fois que j'y pense, je la trouve plus intéressante. Il en est des histoires comme de bien des gens : avec l'âge, ils attirent de plus en plus l'attention. Vous avez certainement été déjà à la campagne, et vous avez vu de vieilles maisons de paysans.
Sur le toit de chaume, il y a des mauvaises herbes, de la mousse et un nid de cigognes. Ce sont les cigognes surtout qui ne doivent pas manquer. Les murs penchent, les fenêtres sont basses et une seule peut s'ouvrir. Le four ressemble à un ventre rebondi, les branches d'un sureau tombent sur une haie, et le sureau se trouve à une mare où nagent des canards. Il y a encore là un chien à l'attache, qui aboie après tout le monde, sans distinction.
Dans une de ces maisons de paysans habitaient deux vieilles gens, un paysan et sa femme. Ils n'avaient presque rien, et pourtant ils se trouvaient avoir quelque chose de trop, un cheval, qu'ils laissaient paître dans le fossé près de la grand-route. Le paysan l'enfourchait pour aller à la ville, et de temps en temps le prêtait à des voisins qui, en retour, lui rendaient quelques services. Mais les vieux pensaient qu'il serait meilleur pour eux de vendre le cheval ou de l'échanger contre quelque objet plus utile. Mais contre quoi ?Si vous voulez lire la suite... cliquez ici qui vous mènera sur un autre article de mon blog.
Sinon allez directement sur le site officiel des contes Andersen.
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