• Le 11 novembre à 11 h 11, Cologne et ses carnavaliers ont donné le coup d’envoi du carnaval. Et pour les Autrichiens, cela sonne l’ouverture de la saison des bals. Jusqu'à Noel, tout était calme...

      On attend le dégel en buvant un café ?

    Et chacun va y aller ! Chaque village, chaque ville a son bal des pompiers, der fermiers… L’université, la chambre de commerce, etc. se lancent dans la course qui se terminera le mardi gras.

     

    Un des plus glamours est le bal des juristes et il se déroulera au palace d’Hofburg à Innsbruck. Plus de 12 groupes de musiciens et un grand orchestre veilleront à l’animation le 21 février 2009. L’ouverture s’effectuera par un groupe de danseurs qui feront leur début sur le parquet, un peu comme le bal des débutantes en robe blanche à Vienne. Pour vous donner une petite idée de l’argent que je vais économiser cette année en n’allant pas à ce bal. Entrée 100 € par personne, étudiant 42 €, réservation de table 50 € pour deux.

     

    Nous n’avons pas les mêmes valeurs !

     

     


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    Les Sternsinger est la dernière tradition liée à Noël en Autriche. Après c’est la véritable entrée dans le carnaval. Des enfants déguisés en rois mages vont de maison en maison, chantent des chansons et collectent de l’argent pour une action caritative. C’est comme une visite de missionnaires.

     

    Les rois mages Caspar d’Afrique, Melchior d’Europe et Balthasar sont accompagnés de l’étoile portée par un de leurs camarades frappent à la porte… Le plus jeune porte le coffre pour les dons. Après la petite cérémonie composée de chants, de récits et d’une petite présentation de leur action caritative, les rois mages et donc l’adulte qui les guide écrivent sur votre porte la mention 20 C+M+B 09 qui veut dire : Christus mansionem benedicat !

     


     

     

    Il faut remonter en 1954/1955 pour rencontrer les premiers chanteurs de l’étoile le jour de l’Epiphanie dans les villages autrichiens. Depuis cette tradition a perduré et est menée par Caritas.

     

    Cette année les dons sont collectés pour l’Ouganda. Les enfants de Campala (la capitale) recevront repas chauds, soins médicaux et formations. Dans la campagne, les fermiers pourront suivre des formations agricoles et dans le nord, les victimes de la guerre civile recevront des aides.

     

    Je me permets de vous faire connaître les « Amis d’Ouganda » qui oeuvrent pour la mise en place d’école et font des actions pour le développement durable en Ouganda. Cette association caritative ayant son siège en France (Normandie) entreprend auprès des jeunes et moins jeunes des actions agricoles et éducatives : construction de poulaillers, écoles, formation sur le premier secours, etc.

     

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    Les Amis d’Ouganda est une association qui s’engage à investir chaque centime sur place. Le bureau est composé de bénévoles qui travaille avec tout leur cœur pour aider les enfants à obtenir une éducation ou une formation. Les enfants vous seront reconnaissants pour un parrainage ou un don.

     


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    Noël est passé et le temps de l’avent est terminé. Durant tout le mois de décembre, toutes les maîtresses de maison dignes de ce nom se sont mises au fourneau et ont préparé des fournées de petits gâteaux.

     

    Partout où vous allez durant le temps de l’avent en Autriche, on vous offre des petits gâteaux secs. De plus, il n'est pas question de boire un café l'après-midi sans avoir le traditionnel café avec gâteau. C’est pour ça qu’après les fêtes tous les Autrichiens sont au régime. De toute façon, le corps demande plus de calories en hiver… Mais faire des réserves n’est pas simplement qu’une stratégie de survie de notre corps.

     

    Comme l’on reçoit peu de lumière, la compensation s’effectue par le sucre pour recevoir la dose nécessaire d’hormones du bonheur. Mais ! Car il y a toujours un mais : le taux d’insuline s’élève et donc l’appétit aussi.

     

    Donc pour ne pas regretter plus tard nos délires… pardon nos désirs alimentaires, il faut faire des économies de sucre dans les recettes de petits gâteaux. Les petits gâteaux ne sont qu’un petit exemple des pâtisseries de Noël en Autriche. Les pains aux fruits ou à la pâte d’amandes, les pains d’épices et j’en passe et des meilleurs…

     

    Bref il est temps de remuer son « chien de cochon » comme disent les Autrichiens...
    en attendant je publie sur la communauté des photographes du dimanche...


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  • Stille Nacht, heilige Nacht, à 190 ans

     

    Il y a plus de 190 ans, la chanson de Noel la plus connue au monde "Douce Nuit - Sainte Nuit" naissait dans la petite église de St Nikolaus d’Oberndorf (Salzbourg Land – Autriche).

     

    Cette chanson de Joseph Mohr (1792- 1848) et Franz Xaver Gruber a été traduite en 300 langues et est chantée chaque année par 2 milliards de personnes. Cette chanson a pris son essor quand elle fut chanté par la famille Rainer (Zillertal - Tyrol) devant le tsar Alexandre 1er.





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  • La date de naissance de la tradition du sapin de Noel n’est pas vraiment connue ! Il fait son entrée dans les salons au XVIIIe et dans les chaumières au XIXe siècle. Essayons de retrouver sa trace...

     

    Nous savons qu’avant Jésus Christ, le sapin était considéré comme un espérance de vie et vu comme un symbole d’immortalité promettant la prochaine saison. Mais la coutume du décorer les arbres vient du moyen âge. A cet époque, un arbre est décoré avec des pommes comme symbole du paradis et d’Adam et Eve.

     

    Au XVe siècle, la tradition de décorer un conifère prend racine à Freiburg ; il est orné de noix et de fruits secs. L’on retrouve même dans les annales les descriptions d'arbres de Noel vers les 1539 sur l’axe Münster - Strasbourg. Mais tout le monde ne fut pas enchanté de cette nouvelle mode. Le théologue J.K. Dannhauser écrit : « La fête de Noël est entourée de niaiseries, dont le sapin que l'on dresse à la maison, que l'on orne de poupées, de sucreries et que l'on secoue ensuite pour qu’il perde ses aiguilles. Je ne sais pas d’où vient cette coutume, mais c’est un jeu pour les enfants ».

     

    Liselotte von der Pfalz (1652-1722), seconde épouse de Philippe de France, duc d'Orléans, décrit dans son journal en 1708 les premiers signes de Noel : « Je ne sais pas, si vous connaissez un autre jeu qui est maintenant très courant en Allemagne. On appelle ça Christkindel (l’enfant Jésus). Ici, on dresse une table comme un autel et l’on y dépose plein de choses : des vêtements, des jouets, des poupées, des sucreries, tout ce à quoi l’on peut penser. Et, sur la table trône un petit arbuste sur lequel sont accrochées des bougies. »

     

    Le sapin entre aussi dans la littérature car les poètes sont tout naturellement très attirés par cette coutume naissante. Noel y tient une place importante par exemple dans l'oeuvre de Johann Wolfgang von Goethe (1749-1832) poète, romancier & dramaturge allemand qui parle dans son roman épistolaire « Les Souffrances du jeune Werther » d’un arbre paré de bougies à la cire, de confiseries et de pommes. E.T.A. Hoffmann (1776-1822) décrit dans le conte « Casse-noisette et le Roi des souris » qu’un sapin brille de mille feux avec ses pommes dorées et ses friandises se dressant au beau milieu de la distribution des cadeaux.

     

    Aux XVIIIe siècle, le sapin de Noel fait son entrée dans les salles de séjour des maisons bourgeoises et y prend ses quartiers. Sa décoration est faite de noix, de petits personnages en pain d’épices et de reinettes. En 1755, des pommes de terres dorées et argentées sont accrochées en guide de décoration par un commerçant berlinois qui voulait tout simplement aider Frédéric le Grand (Friedrich des Großen), qui avait été surnommé le roi de la pomme de terre, car celui-ci voulait que la pomme de terre soit consommée en Prusse. A cette époque, seulement les riches pouvaient s’offrir l’arbre entier ; les pauvres devaient se contenter de branches.

     

    A partir du milieu du XIXe siècle, des parcelles de terre sont plantées de conifères pour répondre à la demande croissante. L’église, grand propriétaire terrien, refusa l’entrée des forêts aux chercheurs de l’or vert. Il fallut encore quelques dizaines d’années avant que l’église n'accepte cette coutume païenne. Les évangélistes furent les premiers à adopter le sapin comme le pendant de la crèche.

     

    Son entrée en Autriche date de 1814. Fanny von Arnstein (1758-1818) dresse le premier sapin de Noel à Vienne. Dans ses salons, la haute noblesse viennoise se presse. L’épouse de Charles Louis d'Autriche (archiduc d’Autriche 1771-1847), Henriette von Nassau Weilburg reprend le flambeau.


    Ce sapin de Noel va faire des petits, rentrer dans toutes les chaumières
    et devenir un des symboles mondiaux de Noel.





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