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    Elles font partie de nos vies, sans que l'on s'en rende compte elles sont imprimées partout, placardées au coin des rues, sur les murs.... et j'en passe et des meilleures.

    Les publicités !

    Publicite-DM.JPG

    Devanture du magasin DM... Ici il y a de la joie

    Il y a celles qui nous exaspèrent, celles qui nous endorment, qui nous embobinent, qui nous subjuguent, qui nous asservissent…

     

    Publicité Lotto

     Publicité pour le Lotto... Ici il y a de la joie


    Celles que l’on oubliera vite et celles dont on se souvient.

     

    Et puis, il y a celles qui nous ravissent, qui nous soustraient au quotidien, qui nous charment et nous transportent…   La pub pour Hermes...

     

    Niki-Lauda-dans-la-pub.JPG avec Niki Lauda en St Nicolas... Alors Là.... je poufffffffe.


    J'aime, celles qui me font rire à la place de celles qui vont me faire acheter... et vous ?

     

     


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  • Au mois de décembre de cette année se tiendra à Copenhague le Sommet de l’ONU sur le climat. Confrontés au péril climatique, les dirigeants du monde entier devront parvenir à surmonter leurs divergences d’intérêts de court terme pour se rassembler autour d’un projet politique mondial fondé sur un constat scientifique objectif et ainsi donner une suite au protocole de Kyoto... (http://www.copenhague-2009.com/)

     

    Le Großglockner (3798 m)


    Pourtant il est temps d’agir ! Parfois on ne se rend pas bien compte et l’on pense que les média en font un peu trop. Mais là, c’est sérieux ! Le Pasterze, l’un des plus grands glaciers d’Autriche, donne des signes de faiblesse. En bref, c’est dans les Alpes que l’on voit le plus les effets du changement climatique.

     


    Je vous présente une photographie prise en 1875 et une autre ci-dessous prise en septembre 2008. Vous voyez le Großglockner (3798 m) et son glacier le Pasterze (aujourd’hui d’une longueur de 9 km, situé dans les Alpes orientales plus exactement dans le massif du Hohe Tauern). Il y a 133 ans le glacier avait encore 30 km2 de glace. Aujourd’hui celle-ci s’est vue réduite de moitié...


    Le Pasterze aujourd'hui

     

    Si vous souhaitez aller voir le Pasterze de plus près : La route à péage qui mène au Großglockner est fermée du 11 novembre 2008 jusqu’au début du mois de mai 2009 (à 150 km d’Innsbruck, 200 km de Munich).

     

    Sur la droite, la plateforme du point de vue sur le glacier " encore existant " !

     

    Pour le casse tête de la semaine, il y avait bien de nombreux paysages qui m'émouvaient de part leur beauté, leurs couleurs, leur richesse. Pourtant j'ai choisi un paysage de roc et de glace pour nous rappeler que le changement climatique ce n'est pas pour demain, c'est aujourd'hui que cela se passe, devant notre porte.

     


     

    Qu'en pensez-vous ?

     

     


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    Le 11 novembre, c’est l’armistice signalant la fin de la grande guerre.


    Et donc, après la fin de la première guerre mondiale, la monarchie autrichienne n’existe plus. L’empereur Karl renonce au trône et le parlement institue une république. Le traité de St Germain en Laye consacre l'effondrement de l'empire austro-hongrois.  Ce traité doit être un traité de paix mais est perçu comme un commandement pour les perdants. Tout d'abord, les négociations de paix excluent la délégation autrichienne. Des manifestants se regroupent à Vienne et brûlent l'Ambassade de France le 23 mai 1919.

     


    90 ans après, la signature du traité reste une journée noire pour l’Autriche

     

    La délégation autrichienne conduite par le chancelier Karl Renner arrive à St Germain en Laye. La réception est plutôt glaciale du côté des vainqueurs. Rue de Medici, la délégation est hébergée dans des villas gardées et blindées. Le traité est rédigé en français, anglais, italien et russe, mais pas en allemand.


    Plusieurs semaines passeront avant que le Docteur Karl Renner et son équipe soient invités au château Renaissance de St Germain. Le préfet de police, Oudouille, les conduit jusqu’à la salle. Grand silence !

     

     

    Georges Clémenceau (premier ministre de l’époque) rompt le silence qui s’était établi à l’entrée de la délégation. Il laisse Karl Renner signer le traité le 10 septembre 1919. Karl Renner baisse la tête et signe le cœur lourd.  

     


    La légende veut que Georges Clemenceau aurait dit, en expliquant la nouvelle carte de l’Europe : « le reste c’est l’Autriche ».

     

     

    La délégation autrichienne républicaine est choquée par le traité. Toutes les peurs, toutes les inquiétudes de Karl Renner sont confirmées :

     

    • la Bohême, la Silésie, la région des Sudètes et le sud de la Moravie vont à la Tchécoslovaquie ;
    • le Tyrol est parcellé en trois, le Tyrol du Sud jusqu’à Brenner et la vallée de Kanaltal sont donnés à l’Italie ;
    • la Styrie jusqu’à Marbug et la vallée de Ließtal en Carinthie à la Yougoslavie.
    • et certaines régions intègrent les états polonais et roumain.

    Drapeau du Tyrol du Sud

     

    Le pays est morcelé !


    L’interdiction de se joindre à l’Allemagne dans l’article 88 du traité de Versailles met fin à l’idée d’être à nouveau un grand pays. Dans ce traité il est écrit que l’Autriche doit conserver sa souveraineté. (Cette souveraineté sera violée par le régime nationaliste ; Hitler annexera l’Autriche le 12 mars 1938 créant ainsi la Grande Allemagne. La terreur s’abattra aussitôt sur les Juifs, les Roms -  Sintés et sur les ennemis du régime, mais ceci est une autre histoire).

     

    Miroir sans fond réalisé par l'artiste Arnold Mario Dall'O en bronze galvanisé.


    En Autriche, au retour du chancelier Karl Renner, les Autrichiens ne comprennent pas ! De la monarchie, ils sont passés à la république, leur monarque a renoncé au trône et ils se sentent punis. Les journaux écrivent que le traité est inadmissible mais Karl Renner n’a pas le choix et le traité est ratifié par le parlement.

     

    Le journal « Kronen Zeitung » (encore existant aujourd’hui) écrit le 7 septembre 1919 :

     

    « Nous n’avons pas le choix, sans charbon, sans nourriture, sans laine, nous ne pouvons pas survivre. La signature du traité au moins nous sauve de la mort, de la famine, du froid ».

     


    90 ans déjà !

    Et de nombreuses voix se font entendre aujourd'hui pour la réunification des trois Tyrol.


    Banderole lors du défilé de septembre 2009
    portée par les germanophones de la province autonome du Sud Tyrol (Italie).
    Traduction :
    90 ans. Un appel, un pays,
    UN TYROL !

     

     

    Malgre tout aujourd'hui nous sommes tous (ré)unis dans l'Europe en paix !

     


     


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    Le 26 octobre commémore la loi sur la neutralité autrichienne adoptée par le Conseil National de l’Autriche le 26 octobre 1955. Cette neutralité est le résultat d’une négociation (menée par les autorités soviétiques) entre les quatre Alliés (Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, URSS) qui ont occupé, après la guerre de 39-45, l’Autriche pendant 10 ans. La neutralité est consignée dans le Traité d’État signé le 15 mai 1955 à Vienne.

     

    La neutralité était une condition majeure pour redonner à l’Autriche son indépendance après la Seconde Guerre mondiale et donc mettre un terme aux dix ans d’occupation. Le 26 octobre 1955 commémore aussi le départ du dernier soldat des forces d’occupation. Un soldat anglais fut ainsi, en signe symbolique, le dernier à quitter le territoire autrichien.

     

    Les troupes autrichiennes des chasseurs alpins - Gebirgsjäger

     


    La neutralité est une valeur nationale qui est souvent discutée dans les hautes sphères politiques, mais le peuple autrichien y reste très attaché. Pourtant la pression est forte de la part de l’OTAN et de ses pays membres pour que l’Autriche change son fusil d’épaule.

     

    Libérée de l’annexion à l’Allemagne, l’Autriche retrouve son nom officiel à la fin de la seconde guerre mondiale : Österreich qui veut dire mot à mot le royaume d’Autriche. Durant la guerre, Hitler et son régime déclarent que l’Autriche s’appellera : Ostmark (en comparaison avec la Westmark) puis en 1942 une nouvelle domination voit le jour sous le régime nationaliste allemand : Donau- & Alpenreichsgaue (province du Danube et du royaume des Alpes).

     

    Juste après la guerre, l’Autriche se dote d’un nouvel hymne national : Land der Berge, Land am Strome (pays des montagnes, pays sur le fleuve) écrit par Mozart, Wolfgang Amadeus en 1791 en référence au Danube. Les paroles ont fait l’objet d’un concours qui fut gagné par l’écrivain Paula von Preradović . Avant 1945, l’Autriche avait un hymne composé par Haydn, mais comme cette mélodie fut reprise par le 3e Reich, le gouvernement autrichien jugea après-guerre que cela constituerait une provocation que de le reprendre.

     


    Extrait :

    Paroles originales (source : Wiki)


    Land der Berge, Land am Strome,
    Land der Äcker, Land der Dome,
    Land der Hämmer zukunftsreich!
    Heimat bist du großer Söhne,
    Volk begnadet für das Schöne,
    Vielgerühmtes Österreich,
    Vielgerühmtes Österreich!

    Heiß umfehdet, wild umstritten,
    Liegst dem Erdteil du inmitten
    Einem starken Herzen gleich.
    Hast seit frühen Ahnentagen
    Hoher Sendung Last getragen,
    Vielgeprüftes Österreich,
    Vielgeprüftes Österreich.

    Mutig in die neuen Zeiten,
    Frei und gläubig sieh uns schreiten,
    Arbeitsfroh und hoffnungsreich.
    Einig laß in Bruderchören,
    Vaterland, dir Treue schwören.
    Vielgeliebtes Österreich,
    Vielgeliebtes Österreich.

    Sens des paroles en français


    Pays des montagnes, pays sur le fleuve,
    Pays des champs, pays des cathédrales,
    Pays des marteaux, à l'avenir brillant,
    La patrie de grands hommes tu es,
    Peuple béni pour la beauté,
    Très glorieuse Autriche,
    Très glorieuse Autriche !

    Chaudement disputée, furieusement contestée,
    Au centre du continent tu t'étends,
    Tel un cœur robuste.
    Depuis les premiers jours antiques, tu as
    Assumé la charge d'une haute mission,
    Très éprouvée Autriche,
    Très éprouvée Autriche.

    Courageux en ces temps nouveaux,
    Vois-nous avancer libres et croyants,
    Travailleurs et plein d'espoir.
    Unis en chœurs fraternels, puissions-nous,
    Mère patrie, te jurer fidélité.
    Adorée Autriche,
    Adorée Autriche.

     

    Source : Ecole des Ollières

     

     

    Österreichische Bundeshymne - YouTube


    Dans le premier couplet, les paroles font référence à des valeurs traditionnelles de l’Autriche : la nature, la religion catholique, le travail, les arts et la beauté du paysage.

    Le deuxième couplet renvoie plus au passé autrichien. Les paroles rappellent que l’Autriche a souvent été l’objet de conflits territoriaux, car elle se trouve au centre du continent, qu’elle a toujours eu un rôle essentiel dans l’Histoire, ce qui l’a mise bien souvent à l’épreuve.

    Enfin le dernier couplet parle du peuple autrichien : courage, liberté, foi. Un peuple travailleur qui a confiance en l'avenir et qui jure fidélité à l'Autriche tant aimée.


     

     

    L'Autriche est entrée dans l'Europe en 1995 !

     

    Ici pas de pétard, pas de feux d'artifice, mais nous allons bien apprécier cette journée de repos,
    monter dans les alpages avant la fermeture définitive des auberges en altitude et des refuges, grignoter quelques châtaignes et un bon jambon de montagne.

    Je vous souhaite une bonne semaine  !

     

     



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  • Après mon article sur les cimetières de Salzbourg, j’aimerai vous parler d'un sujet plus sérieux et de la dernière statistique en date (source: APA/ST.AT TT 08/2009) : toute fraîche, puisque du mois dernier et concernant l'église catholique autrichienne ! Et, elle montre que le nombre de catholique est en déclin en Autriche.

     

     

    Quand je suis arrivée en Autriche, il y a dix ans, les catholiques représentaient encore 78 %. Aujourd’hui 67 % de la population (5,58 millions de catholique pour 8 millions d’habitants) se déclarent catholique alors qu’en 1951, ils étaient encore 89 %. Depuis les années 70, les Autrichiens vont de moins en moins à la messe. Le déclin s’est amorcé vers les années 80 (84 %) pour se poursuivre dans les années 90 (78 %).

     

    La représentation de Jésus Christ de Rudi Wach
    maintenant implanté au coeur d'Innsbruck.
    Sa nudité créa un scandale.


    La jeune génération ne se reconnaît pas dans l’archaïsme de l’église catholique. J’en veux pour preuve le tumulte qui s’est fait autour de la statue du Christ réalisé par Rudi Wach en 1984. Parce que le Christ était représenté sans atour, des voix œcuméniques ont crié au blasphème et cette magnifique représentation du Christ, dans son vrai dépouillement, a été reléguée au fond d’un musée pendant 23 ans. Il a fallu toute la force de caractère de la mairesse d’Innsbruck Hilde Zach pour lui rendre enfin sa place d’honneur sur le pont de l’Inn en 2007.

     


     

    Et surtout les jeunes actifs ne veulent pas payer la taxe, qui est actuellement le denier du culte. Ce qui est surprenant c’est que cette taxe a été introduite par le régime hitlérien en 1939. Cette taxe était désignée pour l’église catholique, l’église évangéliste d’Augsburg et de Suisse. Le point de départ est un concordat avec le Vatican signé en 1933. A la fin de la guerre, cette loi a tout simplement été reprise par les républiques autrichienne, suisse et allemande.

     

    Ce denier du culte n’est pas selon la bonne volonté de chacun mais calculé sur le revenu. Par exemple, si on se déclare catholique ou évangéliste durant le recensement (il existe dans le recensement, une déclaration - facultative - d’appartenance à une religion), l’on reçoit tous les ans une facture concernant le dernier du culte. Si vous ne voulez/souhaitez pas acquitter la taxe, vous devez donc vous retirer de la liste que détienne les évêchés. Cette décision doit être bien pesée car la personne n’aura plus accès aux saints sacrements (mariage, communion, etc.)

     


    Les nuages denses s'accumulent en ce lundi 14 septembre 2009 au dessus de " Weißwand ", dans la vallée de Gschnital (Tyrol) qui veut dire le " mur blanc ". Image forte de contraste entre la vertu et le crime car tout acte de pédophilie est un crime.

     

    En 2008, 40224 personnes ont choisi de quitter l’église. Seul un petit nombre se retira car ils ne souhaitaient pas payer cette taxe. Leur décision fit plus suite à la mauvaise réputation de l’église catholique, aux différents scandales pédophiliques… qu’à la taxe.

     


    Bref, je suis de toute façon une drôle de paroissienne non assujettie,
    une prise de new âge, une once de bouddhisme, une pincée de spiritualité chrétienne
    et une bonne dose de bon sens.


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